PROMOTION 2009 – SUJETS DES MEMOIRES

Les soutenances orales des mémoires sont publiques et accessibles à tous. Elles se dérouleront du 17 au 19 juin 2009 à l’amphithéâtre de l’E.S.A.A., 7, rue Violette, 84000, Avignon.

Mémoires des années précédentes

Violaine BRARD

Etude et conservation- restauration d’un autel Bouddhique Japonais en bois sculpté, laqué et doré, du voyageur et collectionneur Georges Labit.

Musée Georges Labit, Toulouse.

Florence CARLY

La toile empesée : étude d’un ensemble de personnages sculptés et habillés de costumes en toile enduite et peinte ; scène de la Mise au Tombeau.

Eglise d’Espira de Conflent (Pyrénées Orientales).

Elisabeth COULON

Enquête sur un tableau miraculeux représentant Saint Ambroise dans la commune de Narcastet (Pyrénées Atlantiques).

Réflexion sur la conservation- restauration d’un tableau religieux devenu objet de dévotion, touché et usé pendant des décennies par les fidèles, et sur la position du conservateur- restaurateur.

Marie-Emilie GIRARD

Le langage de la déformation à travers une Fotoübermalung (photographie surpeinte) d’Arnulf Rainer.

Aline MAIRE

Conservation, restauration et réparation : le cas particulier d’un Masque africain.

Sur environ soixante dix cas d’objets africains comportant des réparations autochtones rencontrés au Musée du Quai Branly, au Musée d’Ethnographie de Neuchâtel et au Musée d’Art Moderne de Saint- Etienne, le masque africain dont il est question dans cette étude est un de ceux qui présentent les plus impressionnantes interventions. C’est un véritable cas d’école sur lequel se superposent plusieurs types de réparations.

Ces réparations, à la fois occidentales et africaines, constituent un moyen d’établir un premier contact entre ces deux aires. La pratique de la réparation est un fait avéré sur les deux continents. Ces interventions sont donc d’autant plus signifiantes qu’elles constituent ce qui rend l’objet unique et ce qui le rattache à une histoire commune. Plus encore que l’objet en lui même, ces réparations témoignent de la valeur qu’il lui était accordée.
Plusieurs questions se posent alors : Quelle valeur avait cet objet pour ces utilisateurs pour qu’autant de matériaux, d’énergie et de temps aient été mis dans ces réparations? Comment distinguer ce qu’on pourrait appeler les «réparations originales » des réparations plus récentes? Peut on parler de fausses et de vraies réparations, ou de restaurations? Qu’entend t-on par réparation, par restauration?

Comment conserver - restaurer un objet comportant des réparations «autochtones» qui nuisent à son intégrité physique?

Prune GALEAZZI

Utilisation de la caséine en art contemporain. Des mises en oeuvres, des altérations spécifiques, une esthétique particulière : la matité.

Ingrid WYDLER

Conservation- restauration d'une oeuvre de Jan Fabre, Vleesklomp, FRAC Nord Pas De Calais, Dunkerque.

Cette oeuvre suspendue, composée de coléoptères cousus sur une structure grillagée, présente une déchirure importante au niveau de son système d'accroche, apparue durant un transport. La réalisation d'une nouvelle caisse et d'un moyen de conditionnement adaptée à cette forme suspendue, tenant compte de sa surface extrêmement fragile et en liaison avec la consolidation de cette déchirure, sont les problématiques centrales de la conservation- restauration de cette oeuvre.